LA DUALITÉ EST UNITÉ 💖, enfin…normalement !
Hors sujet !? Pas vraiment…
Alors, regardons d’un peu plus près pourquoi 😊
Tout d’abord, qu’est-ce que la dualité et l’unité au sein de la communication ?
En peu de mots, nous pouvons dire que la dualité - et plus précisément en ce qui nous concerne, la communication « duelle », est l’expression de l’énergie de séparation quand le « deux » ( 2 personnes ) n’arrive pas à former le 3 (entité unique correspondant à la relation).
Quant à l’unité, elle caractérise dans ce contexte, l’équilibre, la fluidité et l’harmonie d’une relation empathique, respectueuse et chaleureuse, qu’une connaissance suffisante de soi et du fonctionnement de la personnalité en général, favorise.
Pourquoi donc nous exprimons nous et interagissons nous davantage à travers le principe de dualité plutôt qu’à travers celui d’unité ?
La cause en revient aux manifestations de la personnalité 😊 ou l’ego si vous préférez (c’est pareil !)
Je m’explique 😊…
Lors d’un échange, on peut remarquer que souvent, nous éprouvons de la difficulté face à un point de vue différent, et que nous essayons de faire entendre le nôtre plutôt que d’écouter, d’entendre et de dialoguer.
Si vous y regardez d’un peu plus près, vous remarquerez que dans ce cas, souvent, le sentiment de « difficulté » n’est pas toujours conscient.
Il est vite devancer par la personnalité qui manifeste rapidement son besoin impératif de faire entendre son propre avis et tenter ainsi d’instaurer un pseudo équilibre conversationnel.
Les causes de ces attitudes quasi instinctives car bien enkystées ! relèvent des conséquences de notre histoire personnelle et collective insuffisamment conscientisées et transcendées.
Elles participent alors à alimenter l’énergie de dualité au cours de nos conversations et de s’y installer.
Pour accéder au « 3 », rejoindre le principe d’unité en la relation, il est essentiel de regarder ce qui se joue en nous lorsque l’autre s’exprime.
Et il est évident que les principales manifestations de notre personnalité à ce moment-là, parlent principalement, la liste n’étant pas exhaustive, de nos ressentis de menace, de peur et de besoin de reconnaissance.
De menace car l’insuffisance de confiance en nous et d’amour de soi peuvent nous faire sentir fragile, illégitime et vite en danger lorsque l’autre avance des propos différents.
L’impact du ressenti de jugement et le sentiment de rejet ne sont pas loin, et nous poussent à laisser nos systèmes de défenses prendre le relais et rétablir une sensation suffisante de sécurité.
De peur car parfois certaines croyances refont surface, comme la peur de ne pas être à la hauteur, de se sentir ridicule…alors le sentiment de honte peut pour certains, refaire surface, ainsi que celui d’impuissance avec son lot d’angoisses.
Là aussi notre personnalité ou notre ego, utilisera ses armes que sont nos systèmes de défense, pour rétablir une forme d’équilibre.
De besoin de reconnaissance car nos expériences de vie ont pu nous conduire à nous sentir fréquemment critiqué voire pire ! nié…
Lors d’une conversation aux points de vue divergents, nous pouvons avoir tendance alors, à chercher inlassablement cette reconnaissance et à utiliser là encore nos systèmes de défense pour restaurer un pseudo équilibre.
Je dis « pseudo équilibre » car le véritable équilibre sera la manifestation d’une connaissance suffisante de soi, de sa personnalité ( ou ego ) et du travail à la maîtrise, voire à la transcendance des expressions limitantes de cette même personnalité.
Donc, il n’est pas étonnant que la plupart de nos échanges restent duels et ne constituent pas un espace propice au développement de l’expression du meilleur de soi-même au sein d’une relation.
Il n’est pas étonnant non plus, qu’ils inhibent en nous, la possibilité de se mettre sans restrictions, au service du bien à travers nos différences.
La dualité au sens où nous l'observons dans ce texte, ne favorise pas non plus l’esprit de fraternité et de respect face à nos différences, et que dire de l’amour, nourriture primordiale pour toute expression de vie épanouie.
Elle ne facilite pas non plus la tolérance et l’acceptation du monde l’autre, accepter ne voulant pas dire cautionner ou ne rien faire.
Elle risque également de ne pas contribuer à la construction d’un monde meilleur car elle entretient la stagnation de nos états intérieurs, la résistance, le conflit et même parfois la violence…
Le « Je » donc l’ego diraient certains, est nécessaire au cours de notre vie, pas les manifestations de nos expériences difficiles non résolues.
Elles attendent d’être libérées pour exprimer notre être authentique qui ne connaît pas la peur et son cortège d’expressions.
Le « Je » peut être au service de notre identité profonde.
Dans le post de mardi prochain, je vous proposerai quelques outils-pratiques dans le but de vous permettre, si vous en éprouvez le désir, de cheminer vers la conscience de soi et acquérir progressivement une connaissance de soi au service d’une action plus juste.
En attendant et dans un premier temps, je vous invite à apprendre à vous observer lors de vos conversations, et à prendre conscience de vos fonctionnements et de vos émotions liés à la nature des échanges.
N’hésitez pas à les noter, un petit carnet personnel attribué à votre évolution peut être le bienvenu et la manifestation concrète de votre désir de prendre soin de vous et des autres.
CAR COMME JE NE LE RÉPÉTERAI JAMAIS ASSEZ :
LE TRAVAIL PERSONNEL NE S’ARRÊTE PAS À SOI ET SON MIEUX-ÊTRE, IL EST AUSSI AU SERVICE DU PRINCIPE COLLECTIF, CONDITION ESSENTIELLE POUR UNE VÉRITABLE ÉVOLUTION
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Au plaisir de vous lire et d’échanger 😊
Chaleureusement
Gisèle Roze
Psychopraticienne / Psycho-énergéticienne
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